Il y a deux ans, j’écrivais ce texte-entrevue autour du travail théâtral de la baieriveraine Vicky Côté et de sa compagnie, le Théâtre à Bout Portant. Ce texte a été publié quelques jours avant la présentation de Strict Minimum. Deux ans ont passé depuis… Et la pièce Strict Minimum a énormément voyagé ! Jeudi le 13 novembre 2014, Vicky Côté représentera ce petit chef d’oeuvre à la Salle Murdock du Centre des arts et de la culture, à Chicoutimi. 20h00. Récemment, je lui ai demandé de me parler de la route que Strict Minimum a emprunté depuis deux ans…
Catégorie : Théâtre
Arabesque et indécence : Peroxyde du Théâtre La Rubrique
La boucle piquée * D’emblée, j’ai aimé Peroxyde. Beaucoup aimé. J’avais tellement hâte de voir la production ! D’entendre le texte. De voir la scéno. J’adore l’énergie des soirs de première. J’aime sentir cette fébrilité partagée qui électrise l’air d’un je-ne-sais-quoi. Une tension stimulante presque palpable. C’est soir de première et le public est au rendez-vous. Ça rit ça jase ça s’embrasse se salue du coin de l’oeil. – Veux-tu une bière ? Mathieu m’offre une bière. J’hésite parce que j’bois vraiment vraiment pas vite pis j’me demande si j’vais more »
L’Insulaire et le Naufragé – Théâtre du Faux Coffre
Un auteur, à un moment donné, n’a pas eu le choix d’accepter l’Autre. Peut-être que c’est l’amour, ou la cruelle nécessité de gagner sa vie. Ultimement, il faut la parentalité pour les plus reclus. Tous sont comme ça. Certains aiment leur prochain plus que d’autres. Ils l’observent de plus ou moins près. Puis ils en viennent à la conclusion que dans l’occlusion, dans l’exclusion du reste de la masse, ils en savent plus long. L’insulaire vit heureux dans la similitude des jours, sur son île de trois mètres de diamètre. more »
Les Mains de Jonathan | Rencontres avec l’auteur et le metteur en scène
« Quand nous avons emménagé dans notre maison à Saint-Calixte, il y avait ce vieux piano dans une des pièces. Un piano magnifique. Tu sais ces vieux pianos droits ? Il était tout éventré… Magnifiquement éventré. C’est le point d’inspiration de ce texte. »
Trac : ma vie en théâtrascope 2
Je pourrais reprendre mot pour mot le commentaire écrit en 2010 sur Ma vie en théâtrascope, version I du spectacle de Patrice Leblanc, le Clown Noir qui monte sur scène comme un gladiateur prêt à se battre à la vie à la mort. J’écrivais en 2010 : Ma vie en théâtrascope, spectacle en solo du Clown Noir Trac est une performance pamphlétaire où le rire permet de ne pas exploser. Un rire noir plus que jaune, mais rire tout de même pour ne pas pleurer. On quitte la salle, perturbé more »
La cinquième saison (un conte inhabituel)
«La nouvelle était finalement parvenue au fin fond du fond du rang Gagnon vers les sept heures, au fond du fin fond du fond du rang Gagnon vers les huit heures et au fond du fond du fin fond du fond du fond du rang Gagnon vers les neuf heures.»
Hivers : passages du numéro six dans les mineures de Hervé Bouchard ou Le joueur sans nom
C’était mon rêve de jouer pour le Canadien, l’équipe préférée de mon père. Guy Lafleur Les mots vous lâchent. Il y a des moments où même eux vous lâchent. Samuel Beckett Hervé Bouchard joue et compte ou plutôt, Hervé Bouchard joue, conte et raconte dans cette pièce qui n’en n’est pas vraiment une totalement, au nom étiré par les cheveux encore une fois, Hivers : passages du numéro six dans les mineures. Création proposée par le Théâtre CRI. L’auteur, entouré de ses mots, de son texte/logorrhée, accomplit là un more »
La main et le poing / Entrevue-correspondance avec Larry Tremblay /
«Si la forêt du monde se pare de mystères somptueux autant que de bêtises acclamées, écrire c’est défricher et donc abattre des faux consensus, des conforts inavoués, des hystéries camouflées. La fiction est une réflexion qui marche, respire, doute, parfois casse.»
Molière en rafale
« Il faut absolument mentionner que la rapidité avec laquelle les comédiens passent d’un personnage à un autre personnage est impressionnante. Fulgurante. Et c’est là que tout le professionnalisme de ce double programme trouve sa voie puisqu’il faut beaucoup de métiers au corps pour être capable d’endosser cette rythmique emballée du jeu physique.»
Une parade avec Gille – 3e épisode
La troisième Parade avec Gille du Théâtre du Faux-Coffre prenait l’affiche la semaine dernière, dans le repère habituel du quintette, la salle Murdock du Centre des arts et de la culture de Chicoutimi. Dans La Montgolfière, l’auteur Martin Giguère imagine la petite communauté de Sainte-Catherine-de-Riccie gouvernée par une Gillette étrangement catholique. L’impitoyable mairesse, dans sa troisième incarnation interprétée avec brio par Guylaine Rivard, enchaîne les excès de piété avec l’aide de son con de Gille, instrument heureux de l’obscurantisme, auquel Guillaume Ouellet donne une charmante et hilarante touche canine. Désormais more »